Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) sont des médicaments ayant en commun des propriétés antipyrétiques, antalgiques et anti-inflammatoires. Leurs indications sont donc potentiellement larges en cas de pathologie fébrile et/ou inflammatoire, s’accompagnant ou non de douleurs (en particulier traumatismes, affections ORL, rhumatismes, etc …)
Ils sont contre-indiqués depuis longtemps chez la femme enceinte au cours des 2ème et 3ème trimestres de grossesse du fait de leur risque d’insuffisance rénale chez le fœtus et le nouveau-né et de fermeture prématurée du canal artériel avec inadaptation cardio-respiratoire grave à la naissance.
Une étude danoise récente semble par ailleurs bien montrer que la prescription d’AINS en début de grossesse augmente le risque de fausse-couche au premier trimestre, risque important dans les semaines qui suivent la prise du médicament.